choix de décider

Comment choisir de décider et décider de choisir ?

Avez-vous déjà été dans une situation ou le choix a été inexistant ou multiples ?

Ce matin, je me suis réveillée vers 6 heures, et une chose inhabituelle a attiré mon attention : le silence. En été, généralement, on peut entendre les oiseaux, les insectes, la circulation, la vie qui s’anime. Mais en ce matin d’août, tout était calme. J’ai saisi ce moment rare et décidé de le savourer différemment, en quittant mon lit.

Je savais que dans quelques minutes, le coq allait chanter (je vis à l’écart de la ville) et que la routine quotidienne reprendrait. C’est alors que j’ai décidé de me lever et d’écrire un article sur le CHOIX, sur le fait de décider de se lever ou non, de choisir d’agir ou de ne pas agir. Avons-nous toujours le choix ?

Cet article découle de ma profession de coach professionnel, où les concepts de choix et de décision reviennent souvent. Notamment, lorsqu’il s’agit de prendre des décisions importantes.

Alors, parlons du choix et de la décision, et explorons pourquoi l’un peut mobiliser plus d’énergie que l’autre lorsque nous sommes confrontés à des décisions et des choix. Certaines personnes pensent que choisir et décider sont synonymes, mais il est évident que l’on peut décider sans avoir de véritable choix, si ce n’est de décider ou de ne pas décider, ce qui devient un choix en soi.

Peut-être avez-vous l’impression que je vous ai perdu, mais tout deviendra plus clair sous peu.

Revenons à mon expérience de ce matin. Je me suis réveillée plus tôt que prévu, sans aucune obligation immédiate. J’ai remarqué le calme environnant et j’ai décidé de me lever, bien que j’aurais pu rester au lit. C’est l’envie d’écrire cet article qui m’a quasiment fait tomber du lit. Depuis un moment, je souhaitais écrire sur le thème « Choisir, c’est renoncer ! » Pourquoi pas maintenant ?

Si nous consultons la définition du mot « choisir » dans le dictionnaire, nous trouvons : « arrêter sa préférence sur quelque chose » ou « se décider entre deux ou plusieurs possibilités. » Mais que faire lorsque les options ne nous conviennent pas ? Ou lorsque plusieurs options nous conviennent ? Si, pour moi, ce matin, le choix de me lever ou de rester au lit n’avait pas d’impact significatif (à moins que cet article ne change ma vie), dans le monde professionnel, nous sommes souvent confrontés à des choix majeurs qui imposent des décisions : choisir une carrière, créer ou reprendre une entreprise, recruter, développer un produit, investir, changer…

C’est à ce moment-là que les décisions deviennent sérieuses. La définition de « décider » est simple : prendre une décision. Cette décision peut peser sur nous comme le marteau d’un juge, nous engageant à ce que nous avons décidé. Certains pensent que choisir et décider sont la même chose. Vraiment ? Parfois, nous prenons des décisions sans avoir de choix réels. D’ailleurs, on dit parfois : « Je n’avais pas le choix. » Si, il y avait le choix de ne pas décider. Nous passons une grande partie de notre vie à décider de choisir ou non.

Parfois, nous ne sommes même pas conscients du processus de décision, car les décisions peuvent concerner des sujets insignifiants. Alors, qu’est-ce qui entrave notre processus de décision lorsqu’il s’agit de faire des choix ? Pourquoi est-ce que, malgré une analyse rationnelle, notre corps semble parfois hésiter à agir ? La peur peut être l’un des éléments-clés.

Peur de faire le mauvais choix, peur d’être déçu, peur des conséquences de nos choix, ou même la peur d’avoir peur. Trop souvent, nous associons la peur à une émotion négative, mais est-ce vraiment le cas ? Dans la réalité, est-ce que les choses se déroulent comme on le pense ? En réalité, notre processus de décision est influencé par une multitude d’éléments, y compris par nos biais cognitifs et émotionnels.

Lorsque nous prenons une décision, notre cerveau intègre les informations enregistrées en fonction du contexte, du moment et des personnes impliquées. Par exemple, lorsque nous investissons de l’argent, notre expérience passée peut influencer nos choix. Si nous avons déjà perdu de l’argent dans des investissements, nous pouvons avoir des réserves basées sur des croyances limitantes. À l’inverse, des expériences positives peuvent renforcer des croyances positives et faciliter la prise de décision.

Une autre perspective importante concerne la manière dont nous prenons nos décisions et comment nous les justifions. Les travaux de Carl Jung, poursuivis par Myers-Briggs, ont identifié les fonctions mentales qui nous permettent de recueillir des informations pour prendre des décisions. Chacun de nous a une approche unique. Certains ont besoin d’accumuler de nombreuses informations avant de prendre une décision, tandis que d’autres accordent de l’importance à l’ensemble globale des informations. Si certains décident de manière plus rationnelle, d’autres peuvent décider en prenant en considérations leurs valeurs et leurs émotions et ce que l’on en ressent.

En fin de compte, il est essentiel de comprendre notre propre manière de prendre des décisions. Combien de temps une idée vous trotte-t-elle dans la tête sans que vous agissiez ? Combien de temps êtes-vous confronté à un problème sans avoir la volonté de le résoudre, vous sentant submergé par des distractions inutiles, tout comme un ordinateur ralenti par des fenêtres et des logiciels superflus ? De quand date votre dernière décision importante ?

Quels sont les obstacles qui vous ont empêché d’agir jusqu’à présent ?

Pour ma part j’ai identifié les raisons qui m’empêchaient d’écrire :

  • Ne pas avoir d’idée intéressante ou craindre la répétition
  • Craindre de ne pas être compréhensible
  • Ne pas avoir de style d’écriture
  • Faire des fautes d’orthographe et de grammaire
  • Craindre d’écrire pour rien…

Choisir, c’est renoncer ! Est-ce (toujours) vrai ?

En conclusion, nous avons besoin de choix pour décider et de décider pour choisir.

Alors si j’ai écrit finalement cet article, c’est parce que j’ai décidé de renoncer à l’inaction et opté pour le plaisir de partager une expérience, les résultats d’une réflexion, des connaissances, des compétences et de la pratique. Et si cela peut vous être utile, alors je ne l’ai pas écrit pour rien. Dans ce cas, j’aimerais que tu me dises comment tu peux utiliser cet article lorsque tu es face à des choix.

Vous aurez compris que le sujet peut être simple pour certains, et complexe pour d’autres.
C’est pourquoi, l’intérêt à faire appel à un coach professionnel permet de travailler sur les peurs bloquantes.

Alors, si toi aussi, tu as besoin de prendre le recul pour mieux connaître tes processus décisionnels pour choisir alors, je suis à ta disposition pour en parler.

@Marine Eprémian